TPF Ingénierie face à La Marseillaise

Dans le droit fil de la Tour Odéon (Monaco), TPF Ingénierie conduit une nouvelle mission  sur une opération de prestige : La Marseillaise. Une tour en front de mer de 135 mètres de haut « légère comme un dessin d’architecte inachevé », selon son concepteur Jean Nouvel.

Une tour qui va redessiner le visage de Marseille selon Marc Pietri, directeur général de Constructa, le promoteur.

Sa silhouette majestueuse s’esquisse et s’amarre sur les quais d’Arenc (projet de 90 000 m² porté par Constructa). À quelques mètres du siège de TPF-i, La Marseillaise sera, au début 2018, le deuxième bâtiment le plus haut de la ville dans le sillage de la tour CMA CGM de Zaha Hadid (147 m). Christophe Boutroux, en charge de la mission d’AMO pour le compte de Constructa Urban Systems, le Maître d’ouvrage délégué de l’opération, ne cache pas son admiration sur ce projet ambitieux et novateur : « C’est quelque chose d’exceptionnel. Bleus, blancs, rouges, les 18 000 m2 de façades de la tour seront ornés de brise-soleil (3500) en béton fibré à ultra haute performance, déclinés dans une gamme chromatique d’une trentaine de teintes et de plusieurs milliers de combinaisons avec les faux plafonds de la tour».

En 2017, le chantier occupera 600 personnes tous corps d’états confondus. Lorsqu’il a débuté en décembre 2014, « la cafétéria de notre siège qui surplombait le chantier accueillait nos réunions avec Constructa, promoteur du projet, et Dumez Méditerranée, mandataire du groupement de conception réalisation. Notre mission a d’abord consisté à valider la fin des études du groupement à partir de la signature de la VEFA. Aujourd’hui, nous sommes dans le contrôle des opérations d’amendement du projet initial – qui prévoyait des plateaux nus sur les 31 niveaux- et la validation des situations de travaux », retrace Christophe Boutroux. « Je pense que nous avons pu être crédible pour le promoteur à partir du moment où nous avions travaillé sur la tour Odéon à Monaco, appelés par Vinci pour les assister sur les questions de système de sécurité incendie ».

 

Le bâtiment aura permis la création de la boucle d’eau de mer Thassalia

Marseille accueille la première centrale française de géothermie marine qui va chauffer et climatiser d’ici 2025 près de 500 000 m2 de bâtiments dans le quartier d’affaires d’Euroméditerranée dont les 35 000 m2 de bureaux de la Marseillaise qui a permis sa création.

Thassalia pompe l’eau de mer dans la Méditerranée et l’achemine vers des échangeurs et pompes à chaleur grâce à une boucle de distribution de 3 kilomètres. D’une capacité de 19 MW en chaud et de 19 MW en froid, la centrale devrait réduire, selon Engie Cofely services, de 70% les émissions de gaz à effet de serre. Une solution écologique bien adaptée aux zones littorales denses.

copyright : Constructa – Jean Nouvel